Un berger surveillant son troupeau, une harde de chevaux au galop, un jeune garçon s’entraînant aux jeux équestres, un foyer chaleureux perdu dans les montagnes.
Les steppes kirghizes allient une sérénité brute à un spectacle sans cesse renouvelé. Qu’ils soient citadins, villageois ou solitaires dans les montagnes, les traditions nomades influencent le mode de vie des Kirghizes. A travers des rencontres simples et généreuses, ce carnet décrit le quotidien de quelques-uns d’entre eux. (Extraits)
Kojomkul, 17 h 36 – Nurlan, 10 ans, rentre chez lui après un match de football animé. Il avait promis de rentrer avant 17 h 30 mais n’est pas inquiet de son retard. Il aurait néanmoins préféré jouer les prolongations avec les cadors du village.
Kojomkul, 17 h 36 – Nurlan, 10 ans, rentre chez lui après un match de football animé. Il avait promis de rentrer avant 17 h 30 mais n’est pas inquiet de son retard. Il aurait néanmoins préféré jouer les prolongations avec les cadors du village.
Kilemche, 6 h 30 – Dastan et Bobergil sont les seuls habitants de ce lieu-dit. Ils y vivent entre le printemps et l’automne pour élever leurs moutons, chevaux et yaks. En avril, l’hiver s’éloigne certes le jour mais revient sournoisement la nuit.
Kilemche, 6 h 30 – Dastan et Bobergil sont les seuls habitants de ce lieu-dit. Ils y vivent entre le printemps et l’automne pour élever leurs moutons, chevaux et yaks. En avril, l’hiver s’éloigne certes le jour mais revient sournoisement la nuit.
Kilemche, 6 h 50 – Dastan sort son cheptel de l’enclos en les comptant minutieusement. 163 bêtes s'échappent en cadence par la maigre fente du portail. 
Kilemche, 6 h 50 – Dastan sort son cheptel de l’enclos en les comptant minutieusement. 163 bêtes s'échappent en cadence par la maigre fente du portail. 
Kilemche, 6 h 40 – Malgré l’apparente quiétude matinale, la cheminée fume déjà depuis une heure pour cuire le pain. Dastan surveille ses chevaux et yaks laissés en liberté. Ils semblent loin mais n’abusent pas de leur liberté sur le versant d’en face.
Kilemche, 6 h 40 – Malgré l’apparente quiétude matinale, la cheminée fume déjà depuis une heure pour cuire le pain. Dastan surveille ses chevaux et yaks laissés en liberté. Ils semblent loin mais n’abusent pas de leur liberté sur le versant d’en face.
Kilemche, 18 h 01 – Après une journée de travail, Dastan se détend en s’entraînant à l’un des jeux les plus populaires d’Asie Centrale, le bouzkachi. Il consiste à attraper une peau de chèvre dans un jeu d’équilibre magistral pour le porter dans le but adverse.
Kilemche, 18 h 01 – Après une journée de travail, Dastan se détend en s’entraînant à l’un des jeux les plus populaires d’Asie Centrale, le bouzkachi. Il consiste à attraper une peau de chèvre dans un jeu d’équilibre magistral pour le porter dans le but adverse.
Kyzyl Tuu, 13 h 49 – Daniar s’inquiète du sort de trois jeunes qui jouent sur de vieilles reliques de la guerre d’Afghanistan. Il s’interroge, avec une nostalgie qui caractérise les gens de son âge, sur l’avenir de la nouvelle génération. Leur place n'est-elle pas à l'école à cette heure de l'après-midi ?
Kyzyl Tuu, 13 h 49 – Daniar s’inquiète du sort de trois jeunes qui jouent sur de vieilles reliques de la guerre d’Afghanistan. Il s’interroge, avec une nostalgie qui caractérise les gens de son âge, sur l’avenir de la nouvelle génération. Leur place n'est-elle pas à l'école à cette heure de l'après-midi ?
Issyk Kul, 12 h 04 – Kaderdin, fauconnier de 45 ans, perpétue la tradition de la chasse avec Sergak, un aigle de 4 ans. Il souhaite transmettre son savoir-faire à l’un de ses quatre fils. Un seul d’entre eux aura l’honneur et la lourde responsabilité de reprendre cet héritage.
Issyk Kul, 12 h 04 – Kaderdin, fauconnier de 45 ans, perpétue la tradition de la chasse avec Sergak, un aigle de 4 ans. Il souhaite transmettre son savoir-faire à l’un de ses quatre fils. Un seul d’entre eux aura l’honneur et la lourde responsabilité de reprendre cet héritage.
Issyk Kul, 16 h 43 – Kaderdin se rend sur les bords du lac Issyk Kul pour profiter de sa quiétude, puis en troubler la surface avec une partie de ricochets.
Issyk Kul, 16 h 43 – Kaderdin se rend sur les bords du lac Issyk Kul pour profiter de sa quiétude, puis en troubler la surface avec une partie de ricochets.
Chong, 16 h 41 – Les jouets en plastique accompagnent, impassibles, les après-midis de Nazik. Seule son imagination vient rompre la lente routine du printemps. Elle ne se doute pas encore de la radicale métamorphose de la verdure en étendue blanche.
Chong, 16 h 41 – Les jouets en plastique accompagnent, impassibles, les après-midis de Nazik. Seule son imagination vient rompre la lente routine du printemps. Elle ne se doute pas encore de la radicale métamorphose de la verdure en étendue blanche.
Chong, 18 h 04 – L’après-midi présageait l’installation définitive du printemps. Ce soir, le climat en a décidé autrement et transforme les montagnes vertes en paysage hivernal. De longues silhouettes noires viennent trancher un ciel caractéristique de l’heure bleue, tandis que la neige fraiche révèle une clarté irréelle.
Chong, 18 h 04 – L’après-midi présageait l’installation définitive du printemps. Ce soir, le climat en a décidé autrement et transforme les montagnes vertes en paysage hivernal. De longues silhouettes noires viennent trancher un ciel caractéristique de l’heure bleue, tandis que la neige fraiche révèle une clarté irréelle.
Chong, 09 h 12 – La tempête de la nuit n’empêche pas Djanat et Aida de continuer leurs activités quotidiennes. Aida filtre la traite de ce matin tandis que Djanat se prépare à la recherche d’un coin de pâture pour ses vaches. Rien ne semble perturber leur routine.
Chong, 09 h 12 – La tempête de la nuit n’empêche pas Djanat et Aida de continuer leurs activités quotidiennes. Aida filtre la traite de ce matin tandis que Djanat se prépare à la recherche d’un coin de pâture pour ses vaches. Rien ne semble perturber leur routine.
Chong, 10 h 44 – Après cette matinée chargée pour ses parents, Nazik les accompagne en ville. Djanat conduit son 4 x 4 vers Kyzyl Suu pour effectuer quelques achats afin de ravitailler la ferme d’altitude. Le seul moyen de descendre en ville est d’emprunter un mince chemin de randonnée avec ce vieil UAZ, un véhicule de l’armée soviétique des années 1960.
Chong, 10 h 44 – Après cette matinée chargée pour ses parents, Nazik les accompagne en ville. Djanat conduit son 4 x 4 vers Kyzyl Suu pour effectuer quelques achats afin de ravitailler la ferme d’altitude. Le seul moyen de descendre en ville est d’emprunter un mince chemin de randonnée avec ce vieil UAZ, un véhicule de l’armée soviétique des années 1960.
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